Jacques BARRABAND

(Aubusson 1767/68 – Lyon 1809)

Étude d’un Geai Orangé

Aquarelle

H. 490 mm ; L. 360 mm

Signé en bas à droite

Provenance : Collection Marcel Jeanson ; vente Sotheby’s Monaco,16 juin 1988, n° 249 ;

Exposition : 2011, Musée d’Art et d’Archéologies, Guéret, Jacques Barraband (1768 – 1809), reproduit dans le catalogue p.15.

Issu d’une famille de tapissiers, Jacques Barraband débute son apprentissage chez le peintre Joseph-Laurent Malaine (1745-1809), nommé, par le Roi Louis XVI, peintre de fleurs à la manufacture des Gobelins. Installé à Paris, Barraband expose des porcelaines peintes, réalise des dessins pour la manufacture de Sèvres et collabore à de nombreux projets avec les architectes Percier et Fontaine. Réputé pour la qualité de ses illustrations ornithologiques, Napoléon Ier le charge de décorer la salle à manger du château de Saint Cloud. De retour à Lyon, il enseigne la peinture de fleurs à l’académie des Beaux-Arts.

 

Barraband excelle dans la représentation des animaux et surtout des oiseaux. Il illustre, en collaboration avec François Le Vaillant, des ouvrages sur L’Histoire naturelle des perroquets (Paris, 1801-1805), L’Histoire naturelle des oiseaux de paradis et des rolliers suivie de celle des toucans et des barbus (Paris, 1803), enfin, L’Histoire naturelle des promerops et des guépiers (Paris, 1806). Il exécute plus de trois cents dessins à la gouache et à l’aquarelle, destinés à être gravés et reproduits. Ses œuvres sont réputés pour leur étonnante précision scientifique.

 

On retrouve la gravure exécutée d’après cet oiseau appelé geai orangé, dans l’ouvrage de François Le Vaillant, L’Histoire naturelle des oiseaux de paradis et des rolliers édité à Paris, en 1803. Barraband excelle dans la technique de l’aquarelle gouachée : la finesse de l’aquarelle, rehaussée de petites touches de gouache, accentue la luminosité des couleurs et les effets de transparence.

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