La lecture du nom de Boilly fait automatiquement penser à ces milliers de petits portraits réalisés par Louis Léopold, le père, que l’on retrouve couramment par groupes, bien ordonnés sur des murs, que leurs jolis cadres tous similaires rendent harmonieux. Néanmoins Jules Boilly, le fils, a également réalisé des portraits, à la suite du talent et de la réputation de son père. Il a opté pour ses propres formats en fonction des commandes mais est resté campé sur des compositions ne dépassant les soixante-dix centimètres. Majoritaires sont ses dessins à la mine de plomb et à la craie, facilement reproductibles en gravures.

Notre portrait, d’un format plus que généreux, est une récente redécouverte qui complète le corpus de Jules Boilly dans ses grandes années de production, à l’âge de trente-cinq ans. Cette œuvre d’une grande grâce, présente une jeune fille dans un intérieur, vêtue et coiffée à la pure mode de Charles X, tenant dans sa main un petit éventail d’or.

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