Alexandre LAEMLEIN
(Kitzingen 1813 – Pontlevoy 1871)
Portrait de Mme Jacob Meyer-Heine, née Cécile Gaffré (1814-1896)
Huile sur toile
H. 82 cm ; L. 65 cm
Signé et daté 1847 en bas à gauche
Exposition : Salon de 1848, n°2534, “Portrait de Mme C. M. H…”
Œuvre en rapport : Pendant, “Portrait de Jacob Meyer Heine”, huile sur toile, 1848
D’origine allemande, Alexandre Laemlein nait en Bavière et rejoint la France dès 1823, où son oncle propriétaire d’un hôtel à Paris, l’accueille. Il devient l’élève de Regnault et de Picot à son entrée à l’Ecole des Beaux-Arts en 1829, ceci après une première formation de graveur.
Ses premiers tableaux seront envoyés au Salon en 1836, un an après sa naturalisation française, et il remportera des médailles en 1841 et 1843. A cette visibilité s’associeront des commandes de Louis-Philippe pour son jeune musée de l’Histoire de France qu’il créait au sein du château de Versailles. Portraits d’hommes illustres, scènes de batailles ou encore compositions religieuses, Alexandre Laemlein peint dans tous les genres, sans fautes. On le retrouve également à la Manufacture de Sèvres où il peint sur émail.
Ce n’est donc pas par hasard que Laemlein peint en 1847 les portraits de Jacob Meyer-Heine (1805-1879) et de son épouse. Lui, est directeur de la Manufacture de Sèvres de 1845 à 1872 et également peintre sur émaux. Nous connaissons plusieurs pièces signées des mains de Laemlein et de Meyer-Heine communément. Il est aisé d’imaginer que le couple a passé commande auprès d’un spécialiste des portraits, et peut-être même, voir en Laemlein un de leurs amis. Le portrait de Jacob Meyer-Heine, présenté également en 1848 au Salon, se trouvait jusqu’à peu avec son pendant, mais a malheureusement était séparé. Il y est représenté avec une de ses créations, issue de Sèvres.